Témoin de la souffrance et de la perte d’autonomie des personnes en fin de vie,
le bénévole d’accompagnement en soins palliatifs est à leurs côtés, en partage.
Dans une société ayant tendance à « cacher ses vieux » et les personnes gravement malades, il rappelle par sa présence qu’un malade appartient toujours à la communauté des humains.
Loin d’être morbide, ce bénévolat se place dans le temps qu’il reste à vivre en l’habitant de la meilleure manière possible. Il considère l’autre comme vivant, jusqu’au bout, avec sa colère, sa tristesse et aussi ses désirs et ses projets. Sentiments et ressentis ont toujours leur place et peuvent s’exprimer auprès du bénévole. A une époque qui érige trop souvent l’utilitarisme en valeur première, le bénévole d’accompagnement se place dans le temps du malade, ni en avance, ni en retard, ce qui le rend pleinement disponible à « l’autre souffrant ».
Ni soignant, parent ou ami, il occupe une place à part.
L’action du bénévole réside avant tout dans un savoir – être, un « savoir être présent »
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